Revue de presse

Sérent, petite commune du Morbihan, est harcelée par l'extrême droite depuis que le conseil municipal a envisagé d'accueillir des migrants dans un ancien Ehpad.  

De Canal + à "La Voix du Nord", en passant par "Le Monde", "Ouest-France" ou Rue89, la quasi-totalité des médias généralistes sont désormais réunis dans une vingtaine de grands groupes.  

Le "Zapping" du 8 octobre, qui reprenait de larges extraits du documentaire sur le Crédit Mutuel censuré par Canal+ et finalement diffusé sur France 3, a fortement déplu à la nouvelle direction de la chaîne, rapporte "Pure Médias" ce vendredi. Et le patron du programme, Patrick Menais, serait sur la sellette.  

La chaîne dément que le responsable de l'émission, Patrick Menais, soit sur la sellette après un «Zapping» particulièrement corrosif envers le propriétaire, Vincent Bolloré.  

Les années vingt-trente voient se construire une définition idéale du métier, qu’il s’agit de professionnaliser, en définissant les codes de bonne conduite qu’il lui faut respecter. Le syndicat national des journalistes qui se crée à ce moment-là y est pour beaucoup : il obtient la mise en place de la carte de presse et des conventions collectives.  

De quoi s’agit-il ? Du perfectionnement d’un verrou médiatique susceptible de disqualifier tout projet contraire au pouvoir des actionnaires. Au fond, pourquoi en serait-il autrement dès lors que les propriétaires des médias sont aussi, de plus en plus, les architectes des concentrations industrielles et les bénéficiaires de gigantesques capitalisations boursières ? En France, par exemple, six des dix principales fortunes nationales — la première, la cinquième, la sixième, la huitième, la neuvième et la dixième — sont désormais détenues par des propriétaires de groupes de presse.  

ROUEN (Normandie). Alors qu’il était en mission, ce mardi 13 octobre, sur les quais de Rouen pour le compte de son employeur, Paris-Normandie, un photographe professionnel a reçu un projectile dans la tempe au cours de l’après-midi. Légérement blessé, ce collaborateur de Paris-Normandie a pu poursuivre son travail d’information sur les quais et offrir aux lecteurs des clichés des manifestations.

À l’issue du congrès national du Syndicat national des journalistes (organisation majoritaire au sein de la profession), Vincent Lanier, journaliste au Progrès a été réélu, pour un mandat de deux ans, comme premier secrétaire général. Il sera entouré de quatre secrétaires généraux : Dominique Pradalie (France TV), Claude Cécile (Publihebdos), Rodolphe Tete (Nice Matin) et Emmanuel Poupard (Le Courrier de l’Ouest).

Stressés, épuisés, fragilisés par un management défaillant et l'incertitude quant à l'avenir du métier, les journalistes ont les indicateurs de risques psychosociaux dans le rouge, selon une enquête de Technologia, qui pointe le retard en prévention des risques.  

Les journalistes-reporters d'images (JRI) de France 2 ont déposé un préavis de grève pour le mois de novembre, afin de protester contre leurs conditions de travail, un premier conflit potentiel pour Delphine Ernotte depuis son arrivée à la tête de France Télévisions.  

La situation s’est tendue mardi à L’Express où les salariés ont voté une motion de défiance contre leur nouveau propriétaire Patrick Drahi et le directeur des rédactions, Christophe Barbier, pour protester contre un vaste plan social, alors qu’une plume du magazine, François Busnel, a annoncé son départ.  

Les journalistes de L'Express ont adopté une motion de défiance contre le nouvel actionnaire du groupe, Patrick Drahi, et le directeur des rédactions, Christophe Barbier, pour protester contre un plan social qui vise 125 salariés.  

Dans son numéro : "l'école perd ses valeurs", actuellement en kiosques, Marianne publie en exclusivité une étude du cabinet d'expertise Technologia sur l'évolution du travail de journaliste. Constat : le métier perd de son sens et les journalistes perdent le moral. Le stress et la fatigue sont décuplés par le numérique sous la loi Google et la concentration des médias.

Les journalistes du groupe L'Express devraient adopter lundi ou mardi deux motions de défiance contre leur nouvel actionnaire, Patrick Drahi, et le directeur des rédactions Christophe Barbier, pour protester contre un plan social qui vise 125 salariés, a-t-on appris de source syndicale.  

La porte-parole du Syndicat national des journalistes (SNJ) Dominique PRADALIÉ, sera en débat mercredi 7 octobre au Mucem à la veille du 97e congrès de son organisation.  

C’est l’enquête dont Canal+ n’a pas voulu. Elle porte sur le Crédit mutuel et l’évasion fiscale. Cinquante-cinq minutes d’investigation spécialement tirée au cordeau par Nicolas Vescovacci et Geoffrey Livolsi pour l’émission "Pièces à conviction", diffusée sur France 3 mercredi 7 octobre à 23h20.  

Alors que les salariés vont tenter de faire baisser le nombre de postes menacés par le nouveau propriétaire, Patrick Drahi, la marge de manœuvre du directeur de la publication, Christophe Barbier, semble très réduite.  

La Cour européenne des droits de l’homme a été saisie, samedi 3 octobre, d’un premier recours contre la loi renseignement par des journalistes de l’Association confraternelle de la presse judiciaire (APJ). Les 180 journalistes, qui représentent la plupart des médias écrits, numériques ou audiovisuels, s’alarment des nouvelles menaces portées à la liberté d’informer – et protestent contre la surveillance de masse qu’autorise le texte pour les simples citoyens.  

Alors que la nouvelle loi sur le Renseignement entre en vigueur aujourd'hui : elle est publiée au journal officiel, la principale association française de journalistes spécialisés dans les affaires judiciaires va déposer une requête devant la CEDH à Strasbourg.  

Les personnels du groupe L'Express ont vivement réagi après l'annonce par les syndicats du plan de son nouvel actionnaire Altice Media Group de supprimer 125 emplois. Ce dernier se dit ouvert à la négociation tout en visant la rentabilité de ses différentes activités médias dès 2016.