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Communiqués des sections
Section SNJ Alpes

Dauphiné libéré

Agence taguée, journalistes bousculés et insultés : c’est quoi, l’étape suivante ?


Samedi 25 septembre, deux journalistes du Dauphiné libéré de l'agence de Chambéry, une rédactrice et un photographe, ont été insultés et bousculés alors qu'ils couvraient une manifestation des anti-pass sanitaires. La vidéo diffusée par les manifestants montre une grande tension.

Cet épisode prolonge une série d’actes qui a débuté par le taguage "Daubé collabo" de l'agence d'Annecy et la prise à partie de deux journalistes d'Annecy le 31 juillet.

Le 18 septembre, l'agence d'Annecy a été une nouvelle fois taguée, tandis que des manifestants lançaient de la farine sur l'agence de Thonon-les-Bains.

Dans cette période compliquée où les journalistes cherchent juste à faire leur métier, la section SNJ du Dauphiné libéré est aux côtés des confrères et consoeurs et leur apporte tout son soutien.

Il serait temps désormais que la rédaction en chef apporte aussi son soutien à l'ensemble des journalistes du Dauphiné libéré. Si le directeur de l'UG Nord a rédigé, fin juillet, un article pour expliquer les faits et défendre le travail des journalistes, depuis, plus rien. Or, il est essentiel d'informer les lecteurs et potentiels manifestants des atteintes contre la liberté de la
presse qui se multiplient chaque samedi.

Il nous semble également indispensable qu'un échange ait lieu entre les rédactions de terrain et la rédactionen chef : doit-on continuer à couvrir ces manifestations ? Ou, comme l'AFP l'a fait une fois dans des circonstances similaires, marquer le coup en ne publiant aucun article sur les manifestations un week-end et l'expliquer ?

Il est temps que ce dialogue ait lieu avec celles et ceux qui sont sur le terrain chaque samedi. Comme nous l'avons déjà demandé, nous souhaitons que la direction aille en justice, notamment pour les commentaires sur les réseaux sociaux mettant en cause un journaliste ou le Dauphiné libéré, susceptibles de revêtir une qualification pénale.

Pour nous, il faut être ferme et systématique. On ne peut pas admettre que des journalistes fassent leur travail en ayant peur.

S'il est sain que la presse soit critiquée, la section SNJ du Dauphiné libéré rappelle qu'aucune colère ne saurait justifier la violence, même verbale.
 

Veurey, le 28 Septembre 2021

Thèmes : Liberté

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