Le SNJ aux côtés du photographe blessé à Rouen

Alors qu’il assistait à une échauffourée entre forains et policiers, sur les quais de Rouen, mardi après-midi, un confrère photographe, salarié de Paris Normandie, a été atteint par un projectile, au niveau de la tempe.

Le confrère a été légèrement blessé. L'auteur du jet de pierre n'a pas été identifié, ni même sa cible : s'agissait-il de viser le photographe de presse ou les forces de l'ordre ? Le Syndicat National des Journalistes, première organisation de la profession, exige que toute la lumière soit faite sur cet incident. Comme il le fait régulièrement, le SNJ se portera en justice aux côtés du confrère, s’il le souhaite.

Suite à ce dérapage, la rédaction en chef de Paris Normandie et de ses titres associés (Havre-Libre, Havre-Presse, Progrès de Fécamp) et la direction de la Société normande d'information et de communication ont condamné fermement cette violence. Des directives pour protéger les journalistes lors de manifestations violentes (retrait, bi ou trinômes) ont été diffusées en interne et c'est tant mieux. Pour mémoire, c'est la troisième fois en quelques années que des journalistes de Paris Normandie et de ses titres associés sont agressés physiquement.

Si le droit de manifester est constitutionnel, le droit à l'information l'est aussi. Les violences commises envers les journalistes sont tout aussi condamnables que toute autre violence commise lors d'une manifestation. Le Syndicat national des journalistes condamne cet acte qui déshonore son auteur et son combat. Il sera toujours de ceux qui défendent le droit à l’information.