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Communiqués des sections
Section SNJ Ile-de-France

Que se passe-t'il à la direction du Point ?


Quelques mois après le licenciement du président de la régie publicitaire du Point, la direction de ce magazine se sépare aujourd’hui de la seule femme de l’équipe de direction de la rédaction, en la personne d’Olivia Recasens. Entrée au Point en 2000, cette directrice adjointe de la rédaction s’est vue signifier son départ le 20 janvier 2017. Là où les causes du licenciement du président de la régie publicitaire du Point n’avaient pas été divulguées, la direction du Point a largement communiqué à certains collaborateurs et à certains médias qu’il s’agissait d’un licenciement pour faute grave.

Plusieurs responsables « média » ont, par ailleurs, reçu récemment une lettre détaillant des accusations d’une très grande gravité, formulées à l’encontre de Mme Recasens. Cette campagne de dénigrement, aujourd’hui à l’œuvre, fait suite à la publication d’éléments de nature à porter atteinte à son honneur et à sa considération, publiés dans une lettre professionnelle. Les propos tenus dans ce courrier reprennent mot pour mot les éléments de langage développés par la direction devant les élus du Point et ne visent qu’à « ruiner » la réputation de Mme Recasens.

Sans préjuger de l’issue judiciaire qui sera donnée à cette affaire, les sections SNJ et SNJ-CGT dénoncent cette « chasse aux sorcières ».

Les représentants du personnel, membres du comité d’entreprise et élus du CHSCT se voient contraints de sortir de leur réserve pour dénoncer ce qui s’apparente à un limogeage. Le climat délétère que cette histoire a créé au sein de la rédaction du Point est, en effet, très préjudiciable au bon fonctionnement de la rédaction. Le fait qu’une journaliste puisse se faire licencier de cette manière, sur la base de griefs fondés sur des éléments de preuve très discutables, est de nature à inquiéter l’ensemble des salariés. Surtout dans le climat actuel.

La vague de démissions que l’entreprise a enregistrées récemment n’est pas anodine et traduit le fait qu’un malaise s’est instauré au sein de l'entreprise. La propagation de rumeurs malveillantes à l’encontre de Mme Recasens au sein du journal comme à l’extérieur, rumeurs qui reprennent tous les arguments développés par la direction à son encontre, amènent aujourd’hui les sections SNJ et SNJ-CGT à tirer la sonnette d’alarme.

Le fait que le journal traverse une mauvaise passe et ait besoin de faire des économies ne justifie pas qu’il soit fait usage de tels procédés pour licencier une collaboratrice sans préavis, ni indemnités.
 

Paris, le 15 Février 2017

Thèmes : Licenciement

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