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Section SNJ Côte d'Azur-Corse

Nice-Matin

Service photo : une mise en danger en rafale


Il n'y avait pas besoin d'être devin pour prédire ce qui arrive. Comme nous l'avions déjà dénoncé à plusieurs reprises, le service photo est au bord de l'explosion. Un responsable qui s’est arrêté, un effectif insuffisant, une actualité qui nécessite des reporters d'images pour des sujets d'ampleur régionale, nationale et même internationale pour nos trois titres sur tous les supports: notre zone de diffusion mérite un service photo à la hauteur.

Exemple un week-end dans les Alpes-Maritimes, avec un seul photographe sur tout le département pour deux matchs de Ligue 1 et le Grand Prix historique à Monaco. Seul ce dernier a été couvert par un professionnel du groupe, les autres par l’AFP.
Alors que se profile le Festival de Cannes, l’un des événements les plus médiatisés au monde, un service photo digne de ce nom, ce n'est pas un luxe mais une exigence de cohérence par rapport aux ambitions (photos et vidéos), aux conditions de travail plus que dégradées et à un cahier des charges éditorial qui se transforme jour après jour en grand écart.

Il y a eu assez d'efforts et de sacrifices. Non, les salariés ne vont pas s'asseoir sur leurs jours de repos, de récupération ou de congés. Quant à leur demander de prendre des responsabilités en l’absence des chefs de service les week-ends, cela représente une charge de travail supplémentaire inacceptable, d’autant plus pour des salariés qui n’ont ni le statut de cadre, ni l’indice qui va avec.

Que la direction des rédactions assume son attentisme et son immobilisme. Il faut des embauches. Tout de suite. Sans attendre un nouvel arrêt de travail ou un accident dont la direction serait responsable. Car oui, le respect des conditions de travail est aujourd'hui bafoué. Tous les jours.

Ce n'est pas un cliché mais la triste photographie d'un groupe où la rédaction n'a toujours pas les moyens de fonctionner correctement. Quand NJJ accorde son feu vert pour dépenser 1 million d'euros en déménagement, et plus de 500 000 euros en loyer annuel à Unity (alors que les charges continuent boulevard du Mercantour), la moindre des choses est de respecter les salariés.  Et enfin de mettre les promesses de Xavier Niel en action. Face à cette mise en danger d'autrui, l'inspection du travail est saisie.

Pour commencer.
 

Nice, le 17 Mai 2022

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