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Communiqués de presse, Communiqués des sections
Section SNJ Alsace

DNA

La rédaction des DNA dit stop : réagissons !

Intersyndical SNJ - CFDT - SNJ CGT

Oui la presse va mal, oui les ventes souffrent, oui tout le monde doit faire des efforts. Mais ce sont toujours les mêmes, les salariés, qui en subissent lesconséquences. En s’attaquant à certains d’entre eux, au découpage actuel des éditions locales,aux stagiaires, aux photographesprofessionnels, aux permanences faits divers, au supplément Reflets, aux reportages hors zone, etc.,la direction des DNA n’a aucune limite ! Comment la rédaction en chef peut-elle organiser le démantèlement systématique de ce qui fait notre identité et notre pertinence, en jetant la suspicion sur l’intérêt des éditions locales en été ou sur le travail réellement effectué par les collègues ?

Les journalistes ont déjà beaucoup trinqué. A 140 contre 200 auparavant, nous avons l’obligation de faire le même journal qu’avant.

Le dimanche, pour réaliser le même DNL qu’avant, l’entreprise dépense 140 000€ de moins qu’en 2010 en rémunération de journalistes ! La recette ? Moins de personnels sur le terrain ou affectés à la relecture, avec davantage de papiers de correspondants.

La direction prétend que la qualité du journal n’a pas baissé. Elle est seule à y croire. Sinon, comment expliquer le décrochage brutal des ventes dans le sud du Haut-Rhin, où on laisse des collègues exemplaires s’épuiser au sein d’équipes squelettiques ? Quant à la «solution miracle» de l’uniformisation des contenus avec L’Alsace, c’est un échec au vu des derniers chiffres de vente communiqués.

Il est temps pour notre direction de prendre sa part de l’effort. En défendant le titre et en se battant, à son niveau, pour maintenir un journal de qualité, apte à dépasser la crise. En prenant sur elle de développer des innovations éditoriales, y compris sur le site internet.

Journalistes, prenons notre destin en main et disons stop à cette situation qui n’a que trop duré. Nous demandons une véritable réflexion avec la direction pour une mise à plat concrète de l’ensemble des problèmes. Il en va de l’avenir de notre journal et de celui de ses salariés, journalistes mais aussi ouvriers, employés et cadres.

Faites remonter à vos représentants du personnel «ce qui ne va pas, ce qui ne va plus», ce qu’il conviendrait  d’entreprendre pour nous projeter dans l’avenir. Nous effectuerons en plus des tournées d’agences pour recueillir vos doléances, élaborer un bilan et lancer des projets d’actions. L’avenir nous appartient.

 

le 07 Décembre 2013

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