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Communiqués de presse, Congrès national

Congrès d’Autrans

Le SNJ soutient les journalistes de Midi Libre et de l’indépendant en grève

Motions et résolutions - 05-08 octobre 2011

"Notre profession ne veut plus être considérée comme une simple variable d’ajustement"

Le Syndicat National des Journalistes, premier syndicat de la profession, réuni en congrès à Autrans, soutient les journalistes de Midi Libre et de L’Indépendant en grève ce vendredi 7 octobre 2011 et jusqu’à dimanche, pour s’opposer à un "plan de réorganisation" qui leur a été présenté lors de deux comités d’entreprises extraordinaires.

A Midi Libre, ce plan prévoit la suppression de 68 emplois, dont plus de 50 à la seule rédaction. Les postes des reporters photographes et des secrétaires de rédaction sont particulièrement touchés. A L’Indépendant, trente postes, dont dix à la rédaction, sont menacés. Sur l’ensemble du groupe Journaux du Midi, que contrôle le groupe Sud Ouest, ce"plan d’action" table sur la suppression de 158 postes sur l’ensemble des 5 filiales, toutes catégories confondues, dont plus de 20 à Centre Presse. L’équipe managériale des Journaux du Midi, qui porte pourtant une lourde responsabilité dans la baisse de la diffusion du journal , reste quant à elle bien à l’abri de cette "réorganisation".

Au sein du Groupe Sud Ouest, d’autres menaces pèsent sur l’emploi et sur les salariés. A Pyrénées Presse, le centre d’impression est dans le viseur des dirigeants. A Sud Ouest, c’est le dossier 35 heures que la direction entend mettre à mal.

Le SNJ est scandalisé du fait qu’une fois encore, c’est sur les seuls salariés, et en particulier les journalistes, que les dirigeants et les actionnaires entendent faire payer les erreurs de stratégie ou de gestion dont ils sont pourtant les seuls responsables.

Dans le Groupe Sud Ouest, comme dans tous les autres groupes de presse, les actionnaires et les dirigeants, pour rééquilibrer les comptes et protéger leurs dividendes, n’hésitent pas à saigner les rédactions et à à dégrader considérablement les conditions de travail des salariés restants.

Ils portent ainsi de graves coups à la qualité de l’information dûe au public. Cette mission d’information pour laquelle ils encaissent pourtant de substantielles aides publiques à la presse.

Le SNJ, premère organisation de la profession, s’indigne de ce véritable jeu de massacre qui détruit le pluralisme et porte gravement atteinte à la profession. Il interpelle les pouvoirs publics sur cette situation.

Motion adoptée à l’unanimité par le SNJ à son congrès d’Autrans le vendredi 7 octobre 2011.

le 07 Octobre 2011

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