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LE SYNDICAT

Les travaux du SNJ

Groupe Médias

Lagardere Active Médias

Dépeche AFP du 21 décembre 2006 : Lagardère : les salariés de LAM ne veulent "pas faire les frais" du tournant

PARIS, 21 déc 2006 (AFP) - Le tournant dans lequel s’est engagé le pôle média du groupe Lagardère pour relever le défi du numérique suscite l’inquiétude des salariés qui ne veulent pas "en faire les frais" et redoutent la fermeture de certains titres.

L’intersyndicale de Lagardère Active Médias (LAM) a rédigé une lettre ouverte à Arnaud Lagardère pour lui faire part de ses préoccupations. Le texte, dont l’AFP a obtenu copie jeudi, est signé de l’intersyndicale CFDT, CGT, SNJ, CGC et du comité de vigilance de HFM (Hachette Filipacchi Médias). Il est soumis actuellement à la signature des salariés du groupe, avant d’être remis à M. Lagardère.

"Nous souhaitons être associés au tournant que vous voulez prendre mais nous ne comptons absolument pas en faire les frais", selon le texte de cette lettre.

"Nous ne laisserons aucun titre fermer et disparaître sans exiger le reclassement de tous ses salariés", peut-on lire dans cette lettre.

"Nous défendrons l’indépendance de la ligne éditoriale : un titre a besoin d’une liberté d’impertinence pour être pertinent", poursuivent les syndicats.

"Ni les salariés ni leurs représentants ne sont opposés à une mutation du groupe vers le plurimédia. Nous voulons des plans de formation permettant les conversions et adaptations de nos métiers aux médias numériques", ajoutent-ils.

Arnaud Lagardère a décidé en septembre de marier ses entreprises presse écrite (Hachette Filipacchi Médias, HFM) et audiovisuelle (Lagardère Active), afin de "relever le défi du numérique". Le nouveau pôle média élargi, baptisé Lagardère Active Médias ou LAM, est présidé par Didier Quillot.

Didier Quillot a indiqué à la mi-décembre que les titres structurellement déficitaires n’avaient pas vocation à être maintenus dans le groupe. Il présentera sa stratégie fin janvier.

D’ores et déjà, LAM a décidé de "suspendre l’exploitation" du mensuel de bandes dessinées L’Echo des Savanes en 2007 et recherche une "solution" pour ce titre, a indiqué à l’AFP une source proche de la direction.

La direction de LAM, qui a annoncé jeudi cette décision lors d’un comité d’entreprise, "réfléchit à une solution pour ce mensuel et envisage éventuellement une location-gérance", a précisé cette source.

L’Echo des Savanes a été créé en 1972 par Claire Bretécher, Marcel Gotlib et Nikita Mandryka.

L’inquiétude grandit chez Hachette Filipacchi Médias Un article du Figaro du 2/2/7

Les salariés se sont à nouveau réunis hier en assemblée générale.

POUR la deuxième fois en une semaine, les couloirs et les ascenseurs des rédactions des magazines Elle, Paris Match, Télé 7 jours, Le JDD, Pariscope ou encore Isa, au siège de Hachette Filipacchi Médias à Levallois-Perret (92), avaient été tapissés de feuilles jaunes, annonçant la tenue d’une assemblée générale à 15 heures. « Venez nombreux ! » Dès 14 h 30, l’affluence à la cantine était telle qu’au micro, les syndicalistes demandaient aux reporters, aux administratifs et aux salariés de la régie publicitaire d’Interdéco qui sortaient en masse des ascenseurs d’« avancer le plus possible devant pour laisser entrer ceux qui arrivent ». À 15 heures, le brouhaha s’est tu.

« Nous sommes soumis à de très fortes pressions et nous n’avons pas assez d’informations pour avancer, a débuté une syndicaliste. Tout ce que nous savons, c’est que les budgets d’augmentation de salaire et de contrats à durée indéterminée qui avaient été décidés fin 2006 sont gelés à 100 %. La participation va aussi fortement baisser. Le nombre de départs négociés sur la base du volontariat doit s’élever à 130-190 personnes. » La mine défaite, les salariés écoutent alors les syndicats détailler leur réunion avec Didier Quillot, le nouveau patron du pôle médias, qui s’est tenue mardi dernier jusqu’à tard dans la nuit. « Les entretiens ont été cordiaux. Il a précisé qu’il prévoyait d’effectuer seulement la moitié des économies préconisées initialement par l’audit du cabinet Arthur D. Little. » Selon les syndicats, le premier volet de cette étude consacrée au marketing préconise de doubler les sites Internet du groupe. « D’ici à fin 2007, nous devrions employer 250 salariés sur le Web. Mais ces postes ne seront pas occupés par les 130-190 salariés que la direction souhaite voir partir. » À cette annonce, le ton monte dans la cantine. Comment les auditeurs ont-ils travaillé puisque personne ne les a rencontrés dans les rédactions, s’interrogent plusieurs salariés. « Nous en saurons plus sur les emplois mardi prochain, lorsque Didier Quillot nous remettra la seconde partie de l’audit consacrée aux coûts. Nous vous recontacterons quand nous en saurons plus », lance un syndicaliste aux salariés, tandis que sa consœur d’Interdéco prend le micro.

Rapprochement des régies

La fusion des régies publicitaires sera « effective en mars », annonce-t-elle. Elle comptera quelque 800 salariés pour un chiffre d’affaires de 2 milliards d’euros brut. Déçus par cette AG, les salariés se sont trouvé un autre sujet de conversation : les supposés conflits de pouvoir liés à l’arrivée de Christian de Villeneuve, ex-Le Parisien, à la tête des rédactions. La directrice de la rédaction de l’hebdomadaire Elle, Valérie Toranian, aurait fait valoir que son magazine se portait très bien et qu’elle n’avait donc pas besoin d’un « superviseur ». Depuis son arrivée en janvier, Christian Villeneuve s’est donc surtout penché sur Paris Match dont la rédaction reste traumatisée par le départ d’Alain Genestar et se perd dans des luttes internes. Réunie mercredi, la société des rédacteurs voudrait bien savoir ce que signifie « l’amélioration de la ligne éditoriale », voulue par la direction.

UES Prisma Presse

L’Unité économique et sociale Prisma-Presse est constituée du groupe Prisma Presse et de ses filiales :

Les 18 titres que regroupe l’UES sont répartis en 5 pôles :

FÉMININ (Femme Actuelle, Prima, Cuisines, Femme Actuelle Jeux, Bien dans ma vie) ;

TÉLÉVISION (Télé-Loisirs, Prisma TV, Télé 2 semaines, TV Grandes Chaînes) ;

ÉCONOMIQUE (Capital, Management) ;

DÉCOUVERTE (Géo, Géo Ado, Ça m’intéresse, National Geographic) ;

ACTUALITÉ/PEOPLE (VSD, Voici, Gala) ; Il y a un éditeur pour chacun des pôles.

Il y a aujourd’hui une vingtaine de news web. Un département spécifique a été créé pour les animer, une société vitrine a été montée il y a sept ans et progressivement, on est entré sur le fond : le site est devenu non un répliquant, mais un complémentaire.

Projet de mutualisation : La direction a été très agressive pour sa mise en œuvre sur un Pôle TV.

Un rapport de la direction sur « L’évolution de l’organisation du Pôle Télévision » a été présenté pour information et consultation au CE de l’UES-Prisma Presse, le 21 octobre 2005.

« Les lignes directrices du pôle TV pour les années 2006 à 2010 en termes de stratégie et d’organisation. les considérants Nous sommes passés d’une situation de un seul magazine télé à trois titres TV aujourd’hui (...) recevant leurs grilles de programmes - clés en main - de Prisma TV. Nous pouvons donc vraiment parler de pôle télévision, constitué des rédactions des trois titres et de Prisma TV (...) localisé sur un site unique, moderne, adapté, (...).triple ambition : 1-être une référence au niveau de la qualité éditoriale. 2-...accroître notre avance sur le marché pour devenir leader tous types de diffusion confondus. 3-assurer au pôle TV une rentabilité tjrs plus grande. la concrétisation : nous doter de modes de fonctionnement plus performants, permettant de regrouper nos forces rédactionnelles (...) dans le respect de la ligne propre à chaque titre. Nous proposons donc de : - regrouper les équipes des fonctions SR programmes, SR magazines, photo, courrier, et documentation. Ces regroupements favorisant la polyvalence des équipes, et les dotant par-là même de compétences élargies, permettront une meilleure absorption des surcharges de travail liées aux bouclages ; donner le statut Prisma à tous les salariés des services regroupés (...). Cette organisation doit anticiper les deux changements majeurs que sont la mise en place de Vision nlles technologies dans le pôle et la refonte de la base TV. Ce deux innovations sont planifiées pour 2006. »

Malgré une certaine résistance des élus à passer au vote lors de ce CE, et leur demande de le reporter, en expliquant « l’importance du sujet et qu’un certain nombre d’hypothèques comme l’effectif des SR ou les modifications de contrat de travail ne sont pas levées », la direction a réussi à les faire voter. Ce fut un refus massif, mais il y a bien eu vote.

A partir de fin octobre, les élus du CE ont saisi le CHSCT pour commander une expertise sur « l’évaluation des impacts du déménagement au sein du pôle télé (services regroupés) ». Notez que cette définition de la mission d’expertise est celle acceptée par la direction (qui paie l’expert), et non pas, comme l’auraient voulu logiquement les salariés, « l’impact du projet d’organisation du pôle télé en services regroupés ». Le rapport de l’expert a été rendu en mars 2006 mais l’expertise était mal ciblée et elle est venue beaucoup trop tard.

Parallèlement au travail de l’expert, ont eu lieu des réunions de négociations direction/partenaires sociaux pour parvenir à un « Protocole d’accord sur les conditions et la mise en place de la nouvelle organisation du pôle TV », signé fin janvier 2006. Un bilan initié par le comité de suivi était prévu pour le mois de décembre 2006.

Groupe Liaisons

3 webmestres journalistes professionnels sont dédiés au site, + des journalistes qui ne travaillent pas sur le papier.

Dans plusieurs titres, on sollicite des rédacteurs pour qu’ils fassent des papiers sur le site.

Le groupe a un projet ambitieux, avec un portail par type de métier.

Mondadori (ex-Emap)

Emap devenu Mondadori réussit jusqu’à aujourd’hui à échapper aux droits d’auteur : un accord donne un seuil de reprise pour recevoir les droits, seuil jamais atteint selon l’entreprise, sans qu’elle justifie ses affirmations invérifiables. Ce serait aux journalistes papier de nourrir le web après leur travail.

Groupe Gisi (Usine nouvelle, LSA, Argus de l’assurance...) : Nicole Torras-wurges

Le rachat par des fonds de pension pour faire du fric a été suivi d’une restructuration des services :

-  Réunir SR, maquette, icono sur un même plateau.

-  Couper la grosse structure ainsi formée en deux :

-  pages nobles, à qui on a donné des moyens énormes pour conceptualiser, "scénariser l’info" ;

-  "remplissage", échos, légendes, avec un outil maison pour de la mise en place automatique, outil non compatible avec les autres logiciels.

Une AG a été suivie d’un jour symbolique de grève, pour exprimer le désaccord des salariés, et affirmer leur droit (non respecté) de s’exprimer sur l’organisation de leur travail.

Le surlendemain, le CHSCT demande un audit. lLe premier rapport fait ressortir une menace sur le contrat de travail, qui attache le journaliste à un titre et non à tous dans l’entreprise.

Le déménagement s’étant quand même fait, le plan de la direction mis en œuvre,. Au bout de neuf mois, cela créait trop de bazar. Le patron a giclé, le projet a été gelé. Il s’en est suivi un plan social (sur 400 salariés, les syndicats ont obtenu que 56 postes au lieu de 400 soient supprimés).

Après le plan, redéménagement (200 000 euros) tout est rentré à peu près dans l’ordre premier. Une nouveauté, cependant : le mélange des fonctions. On donne des numériques et des caméras vidéos aux rédacteurs pour nourrir le web afin d’augmenter la productivité. Il y avait des loupés, ils ont vu que ce n’était pas jouable. Ils ont voulu externaliser, faute d’avoir pu mutualiser.

Il existe dans le groupe Gisi un site Web dit "compagnon" pour chaque titre de la maison (Usine nouvelle, LSA, Agus de l’assurance...). Ce sont les journalistes des rédactions qui alimentent ces sites. Par ailleurs, la direction prépare un portail animé par une nouvelle filiale Gisi Interactive mais la structure n’aura aucun journaliste dans ses effectifs.

Il y a un accord droits d’auteurs type forfait annuel de 300 euros pour réutilisation du print vers le Web. Le risque est que le chiffre d’affaires Web soit réalisé par la filiale. Si Gisi Interactive marche trop bien il faudra revoir notre accord qui repose sur le chiffre d’affaires Web de Gisi et non pas Gisi Interactive.

JB Baillères

C’était le deuxième groupe de presse médicale en France. Après le rachat du groupe, il y a eu changement de politique éditoriale.

-  Un déménagement a amené un travail en plateaux et à partir de là, de simili-pools.

-  Les journalistes pro ont fui ou ont été poussés vers la sortie.

-  Sur le plan éditorial, rapprochement des titres, synergie des contenus, place accrue du mélange des genres (communication institutionnelle, copinages et pub).

-  Emplois cumulés : Du fait de la baisse de périodicité de certaines revues, on a proposé à des journalistes de travailler sur plusieurs titres et il n’y a plus de SR en tant que

-  Le comité de rédaction où, jusqu’à présent, journalistes et médecins se côtoyaient, n’est plus composé que de médecins, dont les préoccupations déontologiques et rédactionnelles ne sont plus les mêmes.

Groupe Ebra : Olivier Cimpello

La direction du Progrès est en train de préparer un projet Web

accès pour tous