[MOTION RETRAITES] Pas un jour de plus, pas un euro de moins ! Le SNJ appelle à la mobilisation les 11 et 15 mars

Réuni en comité national, ce vendredi 10 mars, le Syndicat national des journalistes (SNJ), première organisation de la profession, dénonce la tentation, de plus en plus ouvertement affichée par le gouvernement, d’un passage en force sur sa contre-réforme des retraites.

À chaque étape, Emmanuel Macron et ses ministres piétinent allègrement la majorité écrasante de la population qui refuse totalement ce projet brutal et inique. Même mépris pour l’intersyndicale nationale qui s’y oppose dans l’unité la plus parfaite depuis des mois.

Procédure accélérée au Parlement - avec, en point d’orgue, un vote bloqué, annoncé ce vendredi au Sénat, afin d’évacuer tous les amendements qui n’ont pas été avalisés par le gouvernement -; dédain du président de la République qui ne répond pas à l’interpellation de tous les syndicats qui, ensemble, exigent d’être reçus à l’Élysée…

À chaque étape, le mouvement syndical et social a battu des records de mobilisation. Mardi 7 mars, 3,5 millions de personnes ont défilé dans un pays qui a été mis à l’arrêt. Du jamais vu depuis des décennies.

Dans ce contexte, les journalistes ont, à un niveau inédit là aussi, pris toute leur part dans cette lutte. Avec le SNJ, ils ont été très visibles dans les cortèges. Fait notable et réjouissant pour le syndicalisme : les plus jeunes se jettent dans la bataille, en liant les revendications pour les salaires et contre la précarité à l’opposition au projet de réforme sur les retraites.

Rien n’est joué, contrairement à la petite musique que diffuse le gouvernement. À la différence du Sénat, le vote, à l’issue de la Commission mixte paritaire, est très loin d’être acquis à l’Assemblée nationale. Il est, dès lors, plus déterminant que jamais de jeter toutes nos forces dans la bataille.

C’est dans cet esprit que le SNJ appelle les journalistes à participer massivement aux deux prochaines mobilisations: le samedi 11 mars et le mercredi 15 mars.

Tout est encore possible. Par la grève, par la manifestation, imposons notre mot d’ordre sur les retraites: « Pas un jour de plus, pas un euro de moins ! »