Complémentaire santé : du positif pour les journalistes pigistes
Le SNJ, dont la délégation comprenait une journaliste pigiste aguerrie, a joué un rôle moteur dans l’accord signé le 24 septembre 2015. Il continuera à se mobiliser via le comité de pilotage du régime dont la gestion a été confiée à Audiens, la Caisse de retraite et de prévoyance qui gérait déjà les régimes de retraite complémentaire non cadre et de prévoyance (décès, invalidité, incapacité longue) des journalistes pigistes ainsi que le contrat facultatif sans cotisation employeur de complémentaire frais de santé créée par l’association Peps à l’initiative du SNJ en 2005.
Base volontaire
Dès le 1er janvier, tout journaliste pigiste devrait pouvoir souscrire sur une base volontaire au régime frais de santé conventionnel en acquittant la cotisation mensuelle de 38 euros. S’il a au moins un bulletin de salaire à la pige tous les trois mois ou s’il a gagné au moins 7 800 euros de piges environ dans l’année, il n’acquittera que 19 euros par mois, le reste étant pris sur le Fonds mutualisé alimenté par les cotisations patronales.
Prévoyance
De plus, l’accord de prévoyance, méconnu, insuffisant et excédentaire, a été revu à la hausse de façon significative. Last but not least, le SNJ a réussi à faire mentionner dans l’accord, signé par les fédérations patronales, que les prestations de prévoyance ne se substituent pas aux articles 36 et 42 de la Convention collective nationale des journalistes qui s’appliquent bien sûr aux journalistes pigistes.
A vous de faire respecter ces articles en déclarant vos arrêts pour maladie, accident du travail et maternité à vos différents employeurs dans les 48 heures puis de leur réclamer le salaire venant en complément des indemnités journalières versées par la Sécurité sociale.
Vos questions à snj@snj.fr