Pas de liberté d'informer sans liberté syndicale dans les entreprises !
Le SNJ, réuni en congrès ce 10 octobre 2015, dénonce les pressions et les tentatives d'entrave de nombreux employeurs dans les entreprises de presse.
Encore très récemment, à France 3 Midi-Pyrénées, un élu SNJ, secrétaire du CHSCT, a été victime d'une sanction injustifiée. La direction de l'entreprise a honteusement déformé les faits. Elle a transformé l'action de cet élu (qui ne faisait que contester une décision dangereuse d'un rédacteur en chef à l'encontre d'un journaliste stagiaire) en agression verbale et physique.
Cette pratique patronale a un nom : l'intimidation ; et un objectif, faire peur aux représentants des salariés et aux salariés eux-mêmes.
Ces comportements anti-syndicaux s'ajoutent à bien d'autres actions illégales que subissent les militants du SNJ : mise à l'écart, blocage des carrières, refus d'accorder les détachements prévus par les textes conventionnels, et autres discriminations que notre syndicat combat et combattra devant les tribunaux.
A l'heure où le gouvernement se lance dans une réforme du dialogue social, tout en affirmant vouloir protéger les métiers de l'information, rappelons que tout journaliste est un salarié.
Qu'il doit donc pouvoir travailler et faire valoir ses droits, dont celui d'être représenté et défendu par des élus.
Si la liberté syndicale est attaquée dans les entreprises de presse, c'est toute la profession de journaliste qui s'en trouve entravée.