Sans plan d'urgence, le métier de photojournaliste sera mort demain !

MOTION votée à l'unanimité

Sans plan d'urgence, le métier de photojournaliste sera mort demain !

Le photojournaliste est un journaliste utilisant la photo comme moyen d'information au même titre que les rédacteurs, les secrétaires de rédaction, les rédacteurs graphistes, les dessinateurs de presse et les journalistes reporters d'images. Comme tout journaliste, le photojournaliste doit être payé en salaire (loi Cressard 1974).

Malheureusement, les effectifs des photojournalistes titulaires de la carte de presse fondent encore ces dernières années. En 2021, on en dénombre environ 500, pour moitié des photographes en poste et pour l'autre moitié des pigistes (c'était 1400 en 2015 !).

- Constatant que les initiatives passées de la coordination entre les sociétés d'auteurs, les syndicats de journalistes et l'UPP (« Coordination Photojournalistes ») n'ont pas trouvé d'écho auprès du ministère ;
- Constatant que les photographies publiées par la presse sont loin d'être toutes payées en salaire ;
- Constatant que le Parlement de la photographie est un espace d'échanges qui a, jusqu'à présent, très peu conduit à des mesures concrètes ;
- Constatant que sans plan d'urgence, le photojournalisme sera mort demain ;

Le Syndicat national des journalistes, réuni en congrès à Lyon du 12 au 14 octobre 2022, exige que le sujet du photojournalisme soit mis sur la table des Etats généraux du droit à l'information qui doivent s'ouvrir en novembre.

Les éditeurs de presse doivent respecter strictement la loi Cressard pour les photojournalistes professionnels.

Lyon
Vendredi 14 octobre 2022
Accès pour tous