Répression à Publihebdos : un journaliste honteusement licencié

La direction de Publihebdos (groupe SIPA Ouest-France) vient de licencier pour une prétendue faute grave un journaliste du Démocrate de Vernon.

Le Syndicat national des journalistes (SNJ) dénonce les conditions de ce licenciement qui intervient à l’issue d’une enquête aucunement contradictoire, menée à charge et dans laquelle seule la parole d’une chefferie gravement défaillante a été prise en compte.

Dans ce journal, la rédaction en chef fait régner la terreur, malmenant des journalistes qui défilent et qui ne supportent plus son autoritarisme et sa déontologie aléatoire.

Notre collègue licencié est soutenu, lui, par tous les autres salariés du journal. Ils attestent de sa cordialité, de la qualité de son travail et démentent les propos injurieux que la direction lui prête. Plutôt que d’entendre la souffrance au travail, à Vernon comme dans d’autres rédactions du groupe Publihebdos, la direction préfère licencier le lanceur d’alerte.

Une direction qui croit pouvoir s’affranchir des formes légales de la procédure de licenciement et qui avait « oublié » d’indiquer sur la lettre de convocation à l’entretien préalable que notre collègue pouvait y venir accompagné !

La sanction lui a été signifiée après deux semaines de mise à pied conservatoire. Disons-le tout net : il est odieux de priver de toute ressource pendant 15 jours un jeune journaliste payé 1 450 euros par mois, qui donnait 45 heures de son temps par semaine au Démocrate de Vernon.

Le SNJ exige la réintégration immédiate de notre collègue et envisage plusieurs actions, pouvant aller jusqu’à des non-parutions, si la direction ne revenait pas sur sa décision dans les plus brefs délais.

Contact : snjpublihebdos@gmail.com