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Communiqués de presse

Tous dans l'action, pour le retrait de la loi Travail !


Les quelques reculs, attendus, du gouvernement sur le projet de loi Travail, sont quasiment insignifiants au regard des attaques qui persistent et qui écrasent les droits des salariés, au nom de la flexibilité, de la compétitivité et des marges des entreprises.

Persistent : la possibilité de licencier sans démontrer les difficultés économiques, la suppression de la visite médicale obligatoire, la possibilité par accord de majorer seulement de 10% les heures supplémentaires, la possibilité par accord d'allonger le temps de travail, la baisse de rémunération des heures complémentaires pour les temps partiels, la modulation du temps de travail sur trois ans, la possibilité de contourner les syndicats en organisant des référendums, la possibilité par accord d'imposer aux salariés une baisse de leur salaire et une modification de leur temps de travail, la suppression du minimum de six mois de salaire à titre de dommages et intérêts en cas de licenciement abusif...

Surtout, ce projet de loi continue à remettre en cause la hiérarchie des normes dans la négociation collective, ce qui revient à donner les moyens aux employeurs de détricoter progressivement le Code du travail puisque les représentants du personnel, dans le même temps, sont fragilisés par les effets des lois Rebsamen et Macron !

D'ailleurs, l'article 1er du projet de loi, qui commence par édicter de nouveaux principes régissant le Code du Travail, annonce la couleur : les libertés et droits fondamentaux de la personne sont censés être « garantis dans toute relation de travail » mais ils pourront être limités « par les nécessités du bon fonctionnement de l’entreprise ».


Il s'agit d'un recul historique de plus d'un siècle. Depuis sa création en 1910, le Code du travail est construit dans le but d’adapter le travail à l’homme et non d’adapter l’homme au travail... C'est une contre-révolution historique, qui ramène le travailleur au XIXe siècle. Peu importent les quelques concessions du gouvernement Valls, on a la certitude que désormais, l'entreprise imposera impunément sa loi au salarié.

Membre fondateur de l’Union syndicale Solidaires, le SNJ appelle tous les journalistes à soutenir et appuyer les actions des 17 et 24 mars, selon les modalités d’actions qui auront été définies dans les sections, secteur par secteur.


Loi Travail : non merci ! Signez la pétition et retrouvez la carte des rassemblements sur le site loitravail.lol

Paris, le 14 Mars 2016

Thèmes : Grève

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